Origine de l’expression « saisir la balle au bond »

Jeu de Paume

Origine de l’expression « saisir la balle au bond »

Signification : Profiter rapidement d’une occasion favorable

Origine : Expression française de la fin du XVIIème siècle signifiant qu’il faut saisir la balle avant le rebond au sol c’est à dire à la volée. Or ce coup n’est pas facile et le maîtriser nécessite un adresse et une vivacité extrême du joueur. Saisir la balle au bond viendrait dit-on du jeu de Paume mais sa popularité l’a vite admise dans le langage courant et va servir à décrire l’esprit vif d’un interlocuteur lors des accrochages verbaux.

Exemple d’utilisation : Henri m’a prise tout de suite au sérieux…Didier et Marion Delorme quoi! tu comprends : j’ai pris la balle au bond et je l’ai épousé. (E. Augier : Le mariage d’Olympe)

crédit : @expressionsfrancaises

Les poupées russes sont originaires du Japon

Les poupées russes sont originaires du Japon

Souvenir russe par excellence, les célèbres matriochkas sont si indéniablement liées à la Russie que leur véritable origine a été oubliée. Les poupées sont en réalité japonaises et se nomment kokeshi.

Un industriel russe notoire, Savva Mamontov, rapporta d’une de ses pérégrinations dans l’archipel japonais, à la fin des années 1890, l’une des sept divinités du bonheur. Selon la tradition japonaise, les sept divinités arrivent en ville pour la nouvelle année et distribuent des présents aux personnes méritantes. Inspiré par la figurine, le peintre Serguei Malioutine s’empara de ses pinceaux pour créer une version russe en dépeignant non pas une divinité, mais le visage rassurant d’une paysanne renfermant sa progéniture jusqu’au nouveau né. Surnommée matriochka, un dérivé du prénom féminin russe Matriona évoquant l’image d’une campagnarde rustre et robuste, la poupée conquit en un rien de temps le coeur des Russes et surtout des enfants. 

©Cha già José

Au-delà de son statut de jouet, la matriochka servait aussi à inculquer, dès le plus jeune âge, l’habileté manuelle et les premiers éléments de calcul, tout en distillant une conscience familiale à travers la figure protectrice de la mère. La toute première poupée russe modelée en 1890 remporta même la médaille de bronze à la Grande Exposition Universelle de Paris en 1900, pour ses traits innocents et la qualité de sa fabrication. 

La poupée gigogne puise pourtant bel et bien ses origines au Japon et illustre un savoir-faire traditionnel indéniable qui fascine Laetitia Hébert. Découvrant les kokeshi au cours de cinq années de vie au Japon, elle décide d’ouvrir, en 2017, folkeshi.com, une boutique de vente de poupées exclusivement japonaises pour “soutenir les artisans japonais et leur offrir une visibilité à l’étranger pour qu’ils puissent poursuivre, de manière durable, leur activité”, explique-t-elle.

Si le terme kokeshi en hiragana n’est pas porteur de sens, son interprétation plus récente en kanji associe les termes de ko pour “enfant” et keshi pour “supprimer”, formant la notion de “faire disparaître l’enfant”. Néanmoins, comme l’ajoute Laetitia Hébert, “les auteurs japonais écrivant sur les kokeshi ont tous mis de côté ce lien à l’infanticide, car les documents qui soutiennent cette idée datent tous d’après la seconde guerre mondiale, soit 130 ans après l’apparition des premières kokeshi, et font référence à des sources fictionnelles”. 

©Laetitia Hébert

Originellement des jouets pour les filles, les kokeshi sont également devenues des objets de décoration et continuent d’être fabriquées selon la même méthode, toujours de la main d’un maître. Après avoir choisi un bois brut de cerisier, poirier ou érable selon la localité, l’artisan retire l’écorce de l’arbre et la fait sécher de une à cinq années. Le bois est ensuite découpé en tronçons puis les deux pièces constituant la poupée, l’une pour la tête et l’autre pour le corps, sont poncées, peintes, assemblées et cirées avant le geste final, la signature de l’artiste sur la poupée, gage d’un savoir-faire unique en son genre. 

Ce travail minutieux était autrefois étroitement lié à sa zone de production d’origine, le Tohoku, une région rurale du nord du Japon, “encore perçue comme l’incarnation d’un Japon perdu”, spécifie Laetitia Hébert. Aujourd’hui, les kokeshi évoquent plutôt le travail d’un artisan aux doigts d’or mais témoignent également d’un héritage en voie de disparition. Au moment d’écrire ces lignes, seuls 180 artisans s’évertuent encore à poursuivre leur activité, même si la plupart d’entre eux ont dépassé les 65 ans d’âge. “Les rares jeunes qui prolongent la tradition le font par fierté familiale et par conviction que les kokeshi doivent continuer d’exister”, indique Laetitia Hébert qui continue, sans relâche, à exporter les poupées japonaises aux quatre coins du globe et à épauler un artisanat dont la flamme pourtant vacille et risque de s’éteindre à jamais.

Il en va de même pour les kimonos traditionnels…

Ainsi, chez L’Atelier KIMÖNE, nous sommes convaincus que la revisite d’un produit ou d’un savoir-faire traditionnel fait sens, c’est pourquoi nous valorisons notamment les techniques de couture traditionnelles à la française et l’utilisation de matières empreintes d’histoire et d’éco-innovations.

Le KI, qu’est-ce que c’est ?

Le KI, qu’est-ce que c’est ?

Le ki, concept ou énergie insaisissable qui échappe aux définitions

Dans le Kôjien, le dictionnaire de référence de la langue japonaise, le ki est défini ainsi :

le phénomène naturel de l’univers, le temps, la saison, l’origine de toute chose, la force maintenant la vie, l’âme, esprit, la respiration…
Lorsqu’on cherche une explication du ki en japonais on trouve souvent un parallèle avec le spiritus du latin, le pneuma du grec, le prana du sanskrit ou le ruah de l’hébreu. Mais au Japon le ki est un concept de la vie quotidienne qui est vécu comme une évidence. Omniprésent, il est insaisissable et échappe aux définitions.

Dans la vie quotidienne un japonais emploiera le mot ki seul ou dans des dizaines d’expressions communes tout au long de ses journées. On a par exemple :

  • tenki (天気), le ki du ciel, qui désigne le climat, la météo
  • genki(元気), le ki d’origine donc la santé
  • byoki (病気), le ki malade, la maladie
  • kimochi(気持ち), la présence de ki, qui signifie le sentiment
  • ki wo tsukeru (気を付ける), mettre du ki, donc faire attention

…et la liste continue utilisant le ki dans toutes les situations de la vie courante.


Analyse du kanji

L’idéogramme de ki est composé de deux parties distinctes. En haut se trouve un kanji signifiant vapeur qui au départ était représenté par trois traits (气). A l’origine on considère que ce seul caractère avait la signification de ki. Cette mystérieuse force immatérielle était principalement observée dans la cuisson du riz. Capable de soulever un couvercle de marmite elle était considérée comme une manifestation du ki. Plus tard cette force fut associé au riz lui-même considéré partie intégrante du phénomène. On ajouta alors la seconde partie du kanji qui symbolise quatre grains de riz dans des cases.

Aujourd’hui le caractère est utilisé dans une forme simplifiée au Japon ou les quatre grains sont remplacés par une croix (気). La forme traditionnelle (氣) n’est plus guère utilisée que dans des mots très spécifiques comme Aïkido(合氣道). Toutefois même pour des termes comme celui-ci la forme moderne tend à se substituer à la version traditionnelle… tout comme le kimono….!

Tout comme le kimono, emprunte aux traditions sa forme et ses symboliques, le haori et le yucata traditionnels sont aujourd’hui revisités comme un vêtement du monde vers un vêtement de mode.

@Toshiro Suga par @Frédérick Carnet

Chez L’Atelier KIMÖNE, on se plait à lui apporter un style authentique, à la française, vers un mieux vivre quotidien. L’origine de son nom est d’ailleurs très élémentaire : kiru (« porter sur soi ») et 物 , mono (« chose »), littéralement « chose que l’on porte ».

Rêver et s’éveiller en kimono, en kimbo (court), essentiel (mi-long) ou versatile (mi-longs réversible) pour chaque silhouette et chaque moment de vie, et ainsi se reconnecter à son KI, à son monde intérieur tout comme au monde extérieur.

« Celui qui regarde à l’extérieur rêve, celui qui observe à l’intérieur s’éveille. » C.G JUNG

Kanji de « kimono simple »

Prenez vos mesures

Prenez vos mesures !

Le matériel nécessaire

  • Un mètre ruban
  • Une feuille et un crayon
  • Une tierce personne (facultatif)

1. Tour de cou :
Le tour de votre cou, au plus fin

2. Poitrine :
Niveau pointe des seins (au plus fort)

3. Sous-poitrine :
Sur les côtes flottantes, environ 3cm en-dessous du plexus solaire, juste en-dessous des seins

4. Taille :
Au plus creux de la taille, souvent environ 2cm au-dessus du nombril

5. Petite hanches :
Au niveau de la crête iliaque, c’est le départ des hanches

6. Hanches :
Au niveau de l’articulation joignant les hanches et les cuisses (au plus fort des fesses)

7. Hauteur de buste :
Du creux entre les seins (niveau mamelon), tirer une droite verticale jusqu’au début du pubis (niveau crête iliaque)

Noter les mensurations obtenues.

Maintenant que la prise des mensuration n’a plus de secret pour vous, vous pouvez nous contacter pour en savoir plus sur notre offre sur-mesure !